samedi 24 octobre 2015

eBike : Le Puy de Gaudy

Un petit tour dans la Creuse, aux alentours de Guéret. Ma sœur ayant été s'installer la-bas, avec armes et bagages. Nous lui rendons une petite visite. Le vélo est de la partie et après la ballade à Clermont- Ferrand qui m'avait laissé un peu sur ma faim pour cause de temps super couvert, j'espère que je pourrais profiter un peu plus des paysages de la Creuse. Avant de partir, j'ai repéré plusieurs tours sur le site de l'Espace VTT-FFC des Monts de Guéret. En fonction du timing, je choisirai l'un ou l'autre des topos en les raccourcissant si besoin. Samedi réveil de bonne heure, une légère brume se lève doucement et le soleil à l'air de vouloir se montrer, même si il fait bien frais. Je m'équipe en vitesse et je pars sur le tour N°31 "Le puy de Gaudy". Je coupe le début du circuit qui passe juste en dessous de la nouvelle résidence de ma sœur, qui travaille au sanatorium de Sainte Feyre. Un tapis de châtaignes recouvre les chemins et une première grande boucle va me faire grimper sur le puy de Gaudy à 650 mètres d'altitude. Habité dès la préhistoire, il porte la trace d'une présence humaine jusqu'au Moyen Âge. Les hommes ont tiré profit de sa position stratégique naturelle, excentrée par rapport au reste du massif. Très tôt ils l'ont utilisé comme un site défensif. La première partie est plaisante, hormis un bon coup de cul avalé en mode turbo, merci l'assistance. Ensuite des chemins sympa, après une première séance de "pommation". Comme d'hab. je ne regarde pas le gps et je suis le balisage (parfait au demeurant) de circuit vtt, sauf que je me suis gouré de numéro et que je ne suis évidemment pas le bon tracé... je me décide à me remettre dans le droit chemin et a regarder le Garmin. Une partie de petite route continue à mener vers le sommet, je roule en mode tout cool, profitant des paysages et essayant de me repérer... Le parcours utilise au mieux le relief, montées et descentes se succèdent et le parcours est vraiment plaisant. Un bon coup de cul après le centre équestre, merci l'assistance et de nouveau ça passe dans une montée bien raide. Arrivé vers la table d'observation, les paysages sont vraiment sympathiques. 



Même pas fatigué !!! Merci l'assistance

Apres la petite pause photo, ça repart avec un vilain coup de cul ou même en mode "High", je dois mettre le pied à terre tellement ça grimpe fort. Deuxième pause sur le site préhistorique. Nos ancêtres avaient bon gout, la vue est bien chouette et ils devaient avoir le temps de voir arriver les ennemis... Au loin, je reconnais la colline ou se trouve le parc des loups de Chabrières, si vous ne connaissez pas et que vous passez dans le coin, n'hésitez pas a y faire une visite, c'est vraiment un endroit magique. 

Les loups sont sur la colline de droite


Pour une prochaine fois : Direction les loups





La ballade continue avec une descente en deux parties, le deuxième tronçon étant vraiment sympa. Je n'ai pas beaucoup de temps et malheureusement je suis obligé de couper court vers le petit hameau de Laspeyras pour rattraper le parcours de l'autre côté du vallon vers Champegaud. Une chouette ballade que j'aurai aimer poursuivre, mais bon, j'aurais d'autre occasion de revenir pour en profiter pleinement. 
Un grand merci aux traceurs, car le parcours est vraiment sympa, bien entretenu et bien balisé. Chapeau les gars.

vendredi 23 octobre 2015

eBike : Les Puys

Sophie devant se rendre à Clermont-Ferrand pour son boulot, et ayant des journées de RTT à écluser, je me décide à l'accompagner. Cela fait bien longtemps que j'ai envie d'aller rouler par là bas, mais je n'en jamais encore eu l'occasion. Je farfouille sur internet pour trouver une trace plutôt orientée beaux paysages et roulage tranquille, vu que je serais tout seul. Je tombe finalement sur le Blog de Tekila que je contacte par mail et qui bien sympathiquement me fais passer une trace.
Jeudi midi, top départ, avec 3 sacs pleins de fringues, d'outils, de "au cas ou" et le vélo bien arrimé sur le C3, on décolle pour Clermont-Ferrand. Une petite pause à Thiers, pour faire quelques emplettes.. Que de beaux couteaux, mais quelle ville triste sous la grisaille et la pluie... Arrivé à Aubière dans les environs de Clermont-Ferrand. L'hotel que l'on a réservé est juste à côté des "3 Brasseurs". Ca y est, on sait ou on ira dîner...
Vendredi matin, j’amène Sophie à son boulot puis je m'équipe doucement. Le temps est bien gris et bien couvert, mais la météo à l'air optimiste, ce devrait se lever.... Je pars pour Orcines, ou se trouve le départ de la ballade, et en montant le temps se gâte, il commence à pleuvioter et le plafond est de plus en plus bas.  Je passe la Fontaine du Berger et je me gare sur le parking au bord de la route. Je suis surpris par le nombre de voiture et par les gens qui ont l'air bien décidé à partir marcher dans cette grisaille. On ne voit pas grand chose, et surement pas le Puy de Dôme, alors que l'on est quasiment au pied. Je fais les derniers préparatifs et je me lance en me disant que de toute façon, je pourrais toujours faire demi-tour au cas ou cela devienne vraiment trop pourri. Bonne nouvelle, La pluie s'est arrêtée. Je décolle vers 10h00. Le départ est tranquille, en forêt, là ou va se dérouler la grande majorité du tracé. Les couleurs de l'automne sont magnifiques et me motivent pour continuer. Dans un premier temps,  je contourne le Puy Chopine (un bien joli nom), arrivé au pied du Puy des Gouttes (qui porte bien son nom aujourd'hui), Je dois faire passer le vélo au dessus d'un passage Canadien et d'un barbelé qu fait bien 1m30 de haut. Avec le poids du vélo électrique j'en chie un max. Mais ça passe. Un court passage dégagé au niveau de la végétation, mais pas du temps qui est toujours autant brumeux. La descente qui suit est sympa, raide et un peu glissante dans les feuilles. Un deuxième passage canadien, toujours aussi haut, peu de chance que les moutons s'enfuient... Un peu plus loin on retombe sur des traces de civilisation et le Parc Vulcania. Direction le Puy de Come. Je m’aperçois que je n'ai pas démarré, l'enregistrement de la trace. Grrrr...; Pourquoi Garmin ne propose t'il pas de démarrer cet enregistrement automatiquement ?




Les seuls Puy que je verrai de la journée

En forêt, en Automne....

En descendant du Puy des Gouttes... Chouette vue.... :o((

Passage Canadien pour les champions...

Un vilain passage sur des chemins tout bousillé par je ne sais quel engin, m'oblige à une séance de pataugeation.... Pouark... J'arrive vers la Cime de la Plaine. Un premier roulage sur la terre noire et dans la brumasse... Ambiance... Avant d'entamer le tour du Puy de Dome, je discute un bon moment avec des randonneurs des bienfaits du vtt électrique. Puis, un long passage magique toujours dans les bois sur un single tournicoti-tournicoton, avant d'arriver à "Le péage". Une coupe de bois récente, embaume l'air... C'est vraiment chouette. Par contre le sommet du Puy de Dome est toujours masqué dans les Brumes.... Ça continue.. Une raide montée pour arriver au Col de Ceyssat. Toujours de la brume et de l'humidité. Enfin, on dirait que le Soleil va se montrer. J'arrive vers la Vialle et le chemin avec les feuillages et l'éclairage est de toute beauté... Je retombe sur la Cime de la Plaine, ou je fais ne petite pause pour caresser les chevaux qui broutent tranquillement. Un Vététiste passe, mais pressé par je ne sais quel rendez vous, il ne s'arrête pas... Dommage... Je reprends la route.... Une montée dans les alpages vers le Grand Suchet, oups... Plus beaucoup de batterie... J'en suis au 3/4 du parcours qui fait 35km et pourtant je me suis forcé à rouler en mode ECO... J'ai vraiment des soucis avec l'autonomie... Le profil est quasiment descendant jusqu'à la fin, donc pas d'inquiétude... Le début de la descente qui suis est monstre classe dans la pouzzolane, ca glisse de l'arrière, on retrouve un peu des sensations de roulage dans la neige, c'est bien rigolo.. La suite l'est est peu moins, la descente est fort ravinée et un peu glissante... Moins top.... Concentré sur la descente, je rate la dernière bifurcation et je me retrouve sur la route au Col des Goules. Je suis quitte pour remonter. Je ne retrouve pas la bifurcation et évidement je tombe à sec de batterie. Tant pis pour la fin du parcours, je redescend au col et fini par un petit kilomêtre sur la route avant de retrouver le parking. 

Le Puy de Dôme dans la brume



Le col de Ceyssat

"LE" rayon de soleil de la journée





Ca se recouvre de nouveau...



lundi 5 octobre 2015

eBike : La Faucille et le Marteau

La vue depuis le chalet de la Vésancière. Au fond à droite, la Montagne de la Dôle

Lors de notre "Traversée du Jura" en 2011 avec l'ami Thibaut, nous avions terminé notre "périple" par une dernière étape de la station des Rousses jusqu'à Gex et une magnifique descente entre la montagne de La Dôle et Vesancy. Un super souvenir,  une descente longue et variée, traversant des alpages puis de la forêt, tout en single sympa avec quelques passages un peu chaud, mais rien de trop engagé. En sirotant quelques bières à Gex, au terminus de notre aventure, nous nous étions dit qu'il faudrait revenir refaire cette belle descente.

L'itinéraire : Départ de Vésancy (dans le sens horaire)
Etant en vacances en ce début du mois d'Octobre, je profite des derniers jours de beau temps, pour me lancer dans cette rando. Il y a un beau rayon de soleil ce matin et je me décide d'en profiter avant que l'on ne repasse en mode Hiver. Le temps de rassembler mes affaires puis d'accrocher le vélo sur la voiture et me voila parti pour Vesancy. Il fait beau pour l'instant, mais les prévisions pour la journée ne sont pas enthousiasmantes... Effectivement, en arrivant sur place, le temps s'est couvert et il fait bien gris. C'est dommage car je n'aurai pas la vue sur le massif du Mont Blanc, toujours majestueuse depuis le col de la Faucille. L'itinéraire commence par un peu de petite route, puis rapidement je roule sur une bonne piste. En prévision de cette longue montée (environ 1000 d+), je roule en mode "ECO" de l'assistance. Un petit single part sur la gauche, bien sympa pendant 10 minutes, puis on retombe sur la piste. Un peu plus haut, la trace quitte la piste pour emprunter un ancien chemin de débardage que la nature est en train de refermer petit à petit. Bien sympa par endroit mais à d'autres, c'est bien raide et bien boueux. Même en mode "Turbo", ça passe mal, toujours à cause d'un manque de technique. Je me résous à pousser-rouler... Heureusement, ce n'est pas trop long et j'arrive dans l'alpage puis à la ferme de la Vesancière. Le paysage est magnifique, avec les couleurs de l'automne. La Montagne de la Dôle n'est pas bien loin et émerge de la mer de nuages un peu en dessous.






La montagne de la Dôle


La piste qui monte
Dommage qu'il pleuviote. Manifestement, je ne vais pas couper de me prendre une bonne rincée. J'hésite un instant à faire demi-tour, mais tout redescendre par la piste, non merci. Je préfère continuer. La suite, jusqu'à la maison forestière de La Croix de Puthod est un peu moins intéressante, malheureusement, Une vilaine pistasse détruite par les bûcherons et maxi bouillasseuse... Puis un bout de goudron... Bof-Bof... J'aurai du mieux regarder l'itinéraire. Il commence à bien flotter. Un petit bout de chemin tout pourri avant la "Petite Grand" (saccagé par les vaches) que j'aurai pu éviter si j'avais mieux regardé le GPS. Il vaut mieux rester sur la piste qui part à droite jusqu'au parking de la Combe Blanche puis récupérer la descente à gauche. Là, vraiment ça flotte bien. Je fais une première pose sous les arbres pour passer ma veste de pluie "Vaude" achetée tout récemment. C'est vraiment une bonne veste, super légère et tout à fait étanche.. On est bien loin du Kway de Dany Boone... C'est parti pour la descente qui est restée comme dans mon mon souvenir, variée, toute en single et vraiment plaisante. Malheureusement, la pluie battante gâche la fête, ça glisse un max sur les pierres et dans la terre. Il y a quand même bien de la pente et je ne suis pas à la fête. Je m'arrête une deuxième fois pour m'abriter sous l’auvent de la Baraque d'Yvonne (ou plutôt de Divonne ;o) J'enfile mon nouveau pantalon Mavic. Comme la veste, super léger et parfaitement étanche. Top bien. La descente continue et commence à être plus facile. De longue portion de droite dans un goulet terreux, mais qui est resté à peu prés sec, c'est le top... Il pleut à saut et je n'arrive plus à lire le GPS. mes lorgnons sont couverts de buée et je suis obligé de les enlever pour y voir quelque chose. J'arrive en bas de la descente. Sans mes lunettes, j'ai du mal à lire le GPS qui est trempé complet.... Je me souviens que nous avions du remonter à droite lors de notre passage en 2011. En jetant un coup d'oeil sur l'assistance, je m’aperçois qu'il ne reste plus qu'une barre clignotante, je fais finir sans batterie c'est sur, car Vesancy est encore à quelques kilomètres. Ça ne monte pas longtemps heureusement, car l'assistance s'arrête net. Heureusement, je bifurque sur une piste qui descend. Ensuite me voici à pédaler sur la route qui monte gentiment, j'en bave un peu, car il y a du poids à monter (et c'est pas seulement le vélo !)
Au bout d'un petit quart d'heure me voila de retour à mon point de départ. Après une séance de strip-tease dans la voiture pour changer mon short qui est bien trempé, (j'apprends que mettre les vetements de pluie avant d'être mouillé c'est bien :o), je traverse les bouchons de Genêve et la douane et me voici de retour à la maison.

La Vesancière

Haibike au repos


"Cors" des Alpes... (Faut souffler fort)

Couleurs d'Automne sur le petit bout de route qui mène en haut de la montée

Conclusion sur le parcours

La trace vient du site d'utagawa (elle est la, il y en a une autre avec une variante à la montée ici).
La première trace est donnée pour 25 km et 1000 d+, c'est pas du facile.... (même en vélo électrique)
Si la descente est vraiment magnifique, quelques améliorations devraient être apportées sur la trace, je pense : 


Eviter la route entre La Croix de Puthod et le départ de la descente à la Petite Grand, voir si il est possible d'emprunter la piste vers la flèche bleue

Sur l'itinéraire originale, au bout de la route forestière, ne pas prendre le petit chemin qui monte raide et qui a été bousillé par les vaches (cote 1390 sur la carte) , rester sur la piste et rejoindre le parking.

Je suis monté en utilisant le premier parcours, je ne sais pas comment est la montée sur la deuxième trace


Conclusions sur le VTT AE



Autonomie

Ça devait m'arriver, je suis tombé en panne sèche de batterie et j'ai du pédaler sur la route au retour. Rien de bien grave, mais ce n'est pas très agréable, surtout sous la pluie.  Pourtant je suis monté à 75% en mode ECO. Mais en voulant rester sur le vélo à la fin dans les parties bien raides, je me suis mis en mode TURBO.... Le terrain était bien gras et glissant. Mon GPS a enregistré 26 km et 1026 d+ (je pèse un petit quintal). Cela fait moins que ma sortie au Salève ou j'avais parcouru 35 km et 1100 d+. Cela montre qu'en matière d'autonomie rien n'est simple et cela prouve que la batterie se vide plus vite quand les montées sont plus raides, ce qui d'ailleurs bien logique : Plus on appui sur les pédales, plus l'assistance fait son boulot.
Pour moi la conclusion est simple : J'ai commandé une deuxième batterie sur un site allemand que je mettrais dans mon sac à dos si je pars pour une "longue" rando. Je ne monte pas comme un bourrin, mais je n'ai pas envie de tout faire en mode ECO en devant restreindre l'utilisation de l'assistance,
Je vais aussi modifier les pignons de la cassette pour passer le grand pignon de 36 à 40 voir 42 dents.

Pédales plates "Shimano Saint"

Pas de problème d''appui ou de glissage de pied sur les Saint, ni en montée, ni en descente et cela même avec les conditions vraiment humides que j'ai rencontré. Par contre, plusieurs fois, j'ai tapé avec les pédales sur les rochers, ce qui ne m'arrivaient pas avec les pédales auto. Les "Saint" sont vraiment larges et je pense que c'est là le problème. Rien de bien grave toutefois.

jeudi 1 octobre 2015

eBike : La montagne de Lachat en deux épisodes

Vue depuis le sommet de la Montagne de Lachat
Et une de moins : Une rando qui me trottait dans la tête depuis un moment et que j'ai enfin faite en m'y reprenant à deux fois : La Montagne de Lachat. Pour situer le débat, on est au nord d'Annecy, entre le massif des Bornes et celui des Aravis, à deux pas du Parmelan et du plateau des Glières ("Vivre libre ou mourir"). La Montagne de Lachat se situe "entre" Dingy Saint Clair et Naves Parmelan. Elle culmine à la vertigineuse altitude de 1281 mètres, pas de quoi casser trois pattes à un canard... Mais voila c'est un des "sommets" que je peux voir depuis mon balcon et qui me "niargue" quand je bois ma bière (ce qui arrive bien souvent). Cette crête est souvent emprunté par des randos VTT (en particulier celle de la Trans-Fieres-Fillieres) et aussi par le Trail des Glaisins.













Première tentative


La première trace dans Sity-Trail
Etant en vacances et ayant récupéré ma clavicule vilainement fracturée en trois morceaux au début Juillet, (suite à une mauvaise chute avec mon nouveau destrier électrique), je me lance dans une rando en partie déjà faite sous le Parmelan. Etant d'un naturel un tantinet optimiste sur les capacités du Haibike (je n'ai plus trop d'illusion sur les miennes), je rajoute un morceau de trace pour enchaîner depuis le chalet Chapuis, la Montagne de Lachat et la belle descente vers le pont de Dingy.

Sophie, qui elle travaille la pauvre, me dépose un peu après Villaz avec tout mon barda. En descendant de la voiture, je pose le pied dans une magnifique bouse bien fraîche... Une fois équipé, feu en direction du chalet de l'Anglettaz. Un petit morceau de piste puis une petite route gravie rapidement grâce à l'assistance électrique. Je me cantonne au mode "ECO" bien suffisant sur ce genre de piste pas trop raide.







Une première pause photo et je bifurque vers les chalets des Chappeys. Une vilaine piste bien raide et toute caillouteuse, mais l'assistance est là et je monte jusqu'au Chalet sans problème (lors de mon premier passage avec mon vtt sec, j'avais poussé intégralement). Bizarrement un véhicule de pompier est stationné devant le chalet, je me demande comment il a pu arrivé là, vu l'état de la piste. Une première gourance d'itinéraire. Au chalet il faut prendre le chemin du haut qui mène directement au Petit Montoir, et pas celui du bas qui lui ne mène à rien, sauf à une vilaine sente toute raide et terreuse impossible à emprunter avec un vélo de plus de 20 kilos.... Donc demi-tour pour reprende le bon chemin. J'ai droit aux meuglements des vaches que je dérange une deuxième fois..... Arrivé sous le Parmelan, on passe en mode descente, le début est à peu près roulant mais vite le sentier s’encombre de vilaines pavasses et de racines que je n'arrive pas à passer... Je me "chie" dessus et le souvenir de ma récente gamelle me bloque. Tant pis je descends tranquillou en poussant et en roulottant, je ne veux surtout pas me refaire de bobo. L'arrivée au chalet Chappuis est toujours aussi chouette, pas grand monde à part les machines à reblochon qui font la sieste en ce début d’après midi. Je mitraille et observe la Montagne de Lachat juste en face... C'est quand même bien raide.... On verra.

Depuis le Chalet Chappuis

Depuis le Chalet Chappuis

Chalet Chappuis : Machines à Reblochon au repos






Je repars en direction du Col du Barman (qui se prononce à la française et n'a rien à voir avec un quelconque bistrot).Ça regrimpe sec ensuite tout droit dans un grand alpage. L'assistance ronronne et j'arrive sans trop d'encombre à la lisière de la forêt. Là, ça se complique, c'est méga raide, tout étroit et pas vraiment roulant même avec un VTT d'assisté. Je pousse en ronchonnant pendant 5 minutes. Même l'aide "à pied" de l'assistance n'y arrive plus... Je croise un trailleur qui descend et me lance en rigolant que tout doit passer sur le vélo.... Je fais une pause de 5 minutes puis je me décide à faire demi-tour : Je ne sais pas trop combien de temps va encore durer la montée et j'ai promis à Sophie d'être prudent... Je redescends donc au col du Barman et après quelques hésitations je bascule du côté de Villaz vers la Pierre des Trois Croix. Le début est sympa, mais vite je retombe sur une vilaine piste de débardage, bien raide, caillouteuse et sans grand intérêt. Puis, je retombe sur la route qui monte au parking de départ de la rando du Chalet Chappuis. Je redescend à fond par la route vers Villaz. Une petite pause au bar pour y siroter une petite binouze. Je me rappelle d'une fameuse soirée de Juillet 2000 ou nous y avions suivi la finale du championnat d'Europe de foot et le légendaire but en or de Trezeguet. Une soirée qui s'était fini avec 12 grammes sur un quad... Une autre époque....  Je suis toutefois bien déçu par mon parcours d'aujourd'hui et je me décide à repartir le lendemain sur un autre itinéraire pour arriver à faire cette descente.


Seconde tentative


En regardant les cartes, je me rappelle que, depuis Dingy, une piste monte en dessous du sommet en partant du lieu-dit "Les Tappes". Nous y étions passés en mode rando avec Sophie.
En haut de la piste qui part des Tappes. 
Je repars donc le lendemain après-midi. La piste est méga raide au début puis après juste bien raide. Heureusement avec l'assistance ça passe. J'arrive au point coté 1164 sur la carte IGN. J'avais prévu de redescendre direct, mais en fait j'ai envie de voir le "sommet" de cette montagne. Le sentier est d'abord roulant mais devient vite franchement "barbant". De la caillasse dans tous les sens c'est roulant sur 15 mètres puis poussant puis re-roulant, bref c'est une tantinet "exaspérant" avec un vélo impossible à porter. Je me décide à le poser sur le bord du chemin puis à finir à pied vers le sommet. Après une pause au sommet, ou la vue est sensationnelle sur Annecy,  je repars en sens inverse pour enfin encaper la descente tant attendue. Cette descente est vraiment géniale. Au début du single en forêt sur une pente douce, puis de bons virolos dans une pente qui se renforce. On arrive ensuite dans une pente bien raide, mais pas de caillasse et ça passe à peu près partout, sauf certains passages avec des épingles trop serrées pour moi, ou le chemin a été bousillé par le ravinement. On retombe sur une piste direction Verbin pour se remettre de ces émotions, puis dans une épingle un chemin redescend en mode direct vers le Pont de Dingy. Un passage avec des arbres qui se sont lâchement couchés sur le chemin dans un bon dévers est un peu délicat mais avant et après c'est du tout bon. Il y a même quelques tremplins de saut aménagés (que j'évite soigneusement suite à ma dernière cabriole).
On retombe sur la route du pont de Dingy. Voyant qu'il me reste de la batterie je décide de remonter au village pour aller me siroter une petite bière.. Gaspation !!! Le bistrot n'ouvre qu'a 16h30 et il est 16h00. Tant pis pour a bière, je passe l'assistance en mode "turbo" et je rentre à la maison par la route. En forçant un peu je roule à plus de trente de moyenne, c'est vraiment bizarre....
Bref, la deuxième fois a été la bonne, et je recommande cette descente (en période sèche) à tous les vététistes du coin qui ne l'ont pas encore faite (niveau V3+). Faut juste monter jusqu'au sommet....

Sympa l'espace pique-nique au sommet

La vue depuis le sommet : On distingue le lac d'Annecy côté Duingt

La vue depuis le sommet : On distingue le lac d'Annecy depuis la ville

MisterZou avec ces nouveaux lorgnons : Pousser un vélo électrique c'est fatiguant...

Passage en single au début de la descente

Couleur d'automne en bas de la descente

Les freins refroidissent

Conclusions sur le VTT AE "En mode montagne"

Ben.... C'est pas tout blanc, mais c'est pas tout noir non plus... Mais c'est quand même bien plus blanc que noir. Bref c'est génial, mais...

Les plus : 

L'assistance évidement. Personnellement je n'aurais pas entrepris une telle rando en vtt sec. Trop dur pour moi en ce moment. J'y aurais passé la journée, pour rentrer complètement fracassé... Donc de côté là c'est super positif.

Concernant l'équipement du Haibike Sduro RC :

Malgré ma crainte, les freins Shimano ont tenus bon jusqu'en bas de la descente. J'ai quand même changé les disques pour des modèles "Ice Tech". Le toucher n'est toujours pas ce que j'aime, mais au moins plus de crainte de surchauffe.

Le fourche et l'amortisseur sont "un peu limite" dans des descentes "difficiles" (pour moi). Bon c'est sur qu'il y a du poids à suspendre. Je vais travailler de ce côté là (le poids du pilote :o)) et on verra dans quelques temps ce que ca dis et si il faut monter une nouvelle fourche.

Les pédales plates : Je les avais monté en début de semaine (des Shimano Saint). J'en suis bien content, Elles tiennent les pieds comme il faut et je n'ai plus le stress de rester le pied coincé dans les cales. A re-tester en mode humide, mais pour l'instant je les conserve.

Pneus et chambres : Aucune crevaison à déplorer pendant ces deux journées, J'ai changé les pneus de base (Schwalbe Noby Nic) pour des pneus Hans Dampf plus "costaud" avec des chambres renforcées.

Les moins :

Il y a des limites à l'assistance. Dans les sentiers techniques et étroits ou il est difficile de rouler (avec mon niveau technique limité), devoir pousser un vélo de 23 kilos est vite épuisant. L'aide à la marche ne fonctionne pas tout le temps ou je n'ai pas bien compris comment ça marche.

Le mode "high" me déroute aussi. Je ne sens pas bien ce qu'il apporte. Je vais aller faire des tests sur des chemins connus, pour ressentir un peu plus ce qu'il apporte par rapport au mode "STD"

Manque d'ergonomie de la commande On/Off de l'assistance : le bouton devrait être ailleurs (pas sur le guidon) et non accessible en montée. Il m'est arrivé de couper l'assistance par inadvertance.


Sélection du message

VTTAE : De chanaz à Chignin

  J'avais prévu une sortie VTTAE de deux jours au départ de Pringy en Haute Savoie, ou je réside, pour aller jusqu'à Chigin en Savoi...

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