lundi 28 avril 2014

Purge des freins FORMULA RX

Après la purge réussie de ma tige de selle RockShox Reverb (j'ai du quand même m'y reprendre à 2 fois), je me décide pour maintenant me lancer maintenant dans la purge de mes freins, des Formula RX datant de 2010 que je n'ai jamais purgé.....











Le kit + Dot-4 est commandé sur Amazon (livrable en une journée....)
Reçu hier avec le bidon de Dot-4 et un poster décrivant la procédure à suivre en 52 langues....






Comme je préfère le pouvoir de l'image à la force des mots (n'importe quoi), je trouve sur internet une vidéo (il y en a plein d'autre) qui me parait compréhensible, même si elle est expliquée par un "rosbeef"




Bref je suis prêt et je vais profiter des vacances de ce mois de Mai pour me lancer...


Ça commence mal.... En démontant le frein avant, je m’aperçois que le collier de serrage est cassé...

Et une nouvelle commande sur AllTricks, une....










Et voila, la purge est faite, moitié en suivant la procédure papier et moitié en suivant la procédure vidéo. Le tout c'est de ne pas laisser d'air dans le tuyau et de faire attention à bien dégraisser après. Finalement ce n'est pas si compliqué avec les vidéos sur internet, c'est quand même plus simple pour comprendre que les procédures papier. Pour la prochaine fois faut que je trouve un dégraissant efficace car l'alcool isopropylique ce n'est pas simple à trouver... Même la pharmacienne n'en a pas....

Avec une paire de plaquette neuve (métallique) c'est reparti comme en 14.... BANZAIIII !

Sauf que suite à ma dernière cabriole, je me suis légèrement fêlé une côte et que je ne peux pas rouler pendant 3 semaines..... bouhhhh je suis triste......

mercredi 23 avril 2014

Sauvez la Tridaine !!! Sauvez La Trappiste Rochefort !!!

En Belgique, les trappistes de Rochefort s’opposent à un géant de la chaux, le groupe Lhoist..

A mi-chemin entre Bruxelles et Luxembourg, il faut quitter l’autoroute, traverser champs et forêts de sapins, longer un domaine royal pour arriver à Rochefort, là où commencent les Ardennes belges. Depuis quelques mois, la tranquillité des 12 000 habitants de cette petite ville est troublée par un conflit opposant deux importants acteurs économiques de la région. Pour le bourgmestre - maire - François Bellot, « c’est un choc des géants dans leur secteur respectif. Ce dossier n’est pas simple. Il divise même certaines familles ».

Les protagonistes sont, d’un côté, les moines trappistes de l’abbaye Notre-Dame de Saint-Rémy qui brasse une bière du patrimoine belge et, de l’autre, l'entreprise Lhoist, productrice de chaux, l'un des leaders mondiaux dans ce domaine.

Dégustée à travers tout le pays et au-delà de ses frontières, la Trappiste de Rochefort est brassée dans l’abbaye depuis 1953. Les moines la fabriquent à partir de l’eau de la source Tridaine, qui s’écoule naturellement vers l’abbaye. Elle a été découverte deux siècles plus tôt alors que les trappistes creusaient une galerie de mine de plomb. C'est cette eau de source, utilisée sans aucun traitement par les moines, qui donne un goût si particulier à leur bière. Le reste du flux alimente les étangs de l’abbaye, la rivière ainsi que la distribution d’eau courante de 7 000 habitants, plus de la moitié de la population de Rochefort.

Pendant des dizaines d’années, les moines et la famille Lhoist ont cohabité sans problème. En 1984, ils signent une convention fixant la profondeur jusqu’à laquelle Lhoist pourra creuser, soit 220 mètres au dessus du niveau de la mer. Or, les extracteurs de l'entreprise se sont rapprochés de cette limite au fur et à mesure que les ressources en pierres de la carrière se sont amenuisées. Au rythme actuel, ils atteindront la limite en 2023. Dès 2006, Lhoist a tenté de vérifier, sans autorisation, la possibilité de creuser plus profondément en procédant à un forage préliminaire, ce qui a asséché la source… Pendant quatre heures, l’abbaye a été privée d'eau. Lhoist a tout de suite stoppé l’opération et tout est rentré dans l’ordre.

Suite à cet incident, une nouvelle convention a été signée en 2008 entre la ville, l’abbaye et l’entreprise. Elle prévoit la réalisation d'une étude pour savoir s’il est possible de creuser plus profondément dans la nappe aquifère sans porter atteinte à l'alimentation en eau de l’abbaye et de la ville. L'exploitation plus en profondeur tarirait la source Tridaine. Lhoist propose donc un dispositif qui pomperait l’eau artificiellement jusqu'à l'abbaye et à la ville, même en cas de sécheresse. En 2011, par manque de pluies, l’eau qui s’écoulait de Tridaine n’était plus suffisante pour abreuver tout ce petit monde.

Menaces sur la source

A quelques kilomètres en amont de la galerie de mine, une carrière de calcaire, la Boverie, est exploitée, elle aussi depuis la seconde moitié du XXe siècle. La famille Lhoist tire profit de ce gisement de pierre pour en faire de la chaux. Cette entreprise 100 % belge emploie plus d’une centaine de personnes sur le site, sans compter les emplois indirects liés au traitement de la pierre dans d’autres villes wallonnes. Acteur économique très important de la région, elle est l'un des leaders mondiaux de son secteur.


Veto sur le pompage artificiel


Pour vérifier la théorie de Lhoist sur le pompage artificiel, il faut procéder à des tests. Là est le nœud du conflit actuel. Lhoist et la ville sont d’accord pour procéder aux essais. Mais l’abbaye a opposé son veto, ce qui a rendu la convention caduque.
Le refus de l'abbaye n'a pas empêché l’entreprise Lhoist de demander des permis d’urbanisme et d’environnement à la région wallonne pour effectuer les tests de pompage. Ils ont d'abord été accordés à l'automne 2013, puis le permis environnemental a été suspendu, un recours ayant été déposé par les moines trappistes et un comité Source Tridaine, formé par des associations et des citoyens de la région. Ce recours était assorti d'une pétition signée par 7 600 personnes.

Pour le Frère Jean-Paul Wilkin, l'eau qui s'écoule de manière naturelle vers l'abbaye est une grande richesse qu'il ne faut pas détruire.
Le géant carrier a riposté. Le 3 avril, il a lui-même introduit un recours devant le Conseil d'Etat belge, estimant que la décision du ministre Henry, chargé de l'environnement et de l'aménagement du territoire, n'était pas fondée. L'entreprise avance, d'une part, que la crainte des moines concernant la qualité de l'eau n'est pas justifiée, et d'autre part, que les tests sont l'une des étapes de l'étude commencée en 2008. « On ne comprend pas la décision du pouvoir politique. On ne demande qu’un test », argue Jean Chaboteaux, géologue chez Lhoist. Geoffroy Fievet, le directeur de l'entreprise, ajoute : « Nous sommes persuadés que notre projet peut permettre à la pierre et à la bière de coexister en parfaite harmonie, comme c'est le cas depuis plus de 50 ans, et qu'il garantira aux citoyens de Rochefort un meilleur approvisionnement en eau.»

Frère Jean-Paul Wilkin, représentant des trappistes dans ce dossier, contre-attaque avec d'autres arguments : « On peut reconstituer jusqu’à un certain point seulement la chimie d’une eau de source mais pas complètement. Et à une époque où l’eau devient de plus en plus précieuse, nous constatons qu’ici, nous avons un système naturel et gravitaire d’une grande richesse, qu’on veut détruire pour allonger la période d'exploitation de la carrière d'une vingtaine d'années, jusqu'en 2045. C’est une aberration monumentale! » Le moine ne croit pas à la promesse de l'entreprise Lhoist de se charger de la distribution d’eau. « Ils prétendent que l’on continuera d’avoir de l’eau de bonne qualité et gratuite grâce à leur système de pompage qu’ils entretiendront pendant 100 ans. Mais comment peut-on croire à une garantie d’un siècle alors que dans 30 ans, ils ne seront plus là ? », interroge-t-il.

Deux sons de cloche résonnent dans la ville de Rochefort.

Des emplois dans la bière et dans la pierre

La fermeture de la carrière de la Boverie engendrerait une perte de 468 emplois directs et indirects dans la région à partir de 2023. « Les syndicats sont inquiets mais on leur a confirmé qu’on était derrière eux », déclare Geoffroy Fievet, directeur de Lhoist Industrie. Mais pour Christophe De Doncker, porte-parole de l'abbaye, la longévité des emplois l’emporte sur le nombre: « Nous, nous pourrons procurer indéfiniment 200 emplois autour du projet brassicole. Eux, ils ne garderont leurs 468 emplois que pendant 20 ans. »


Selon Geoffroy Fievet, il n’est pas question de choisir, il est possible de garder la bière et la pierre.Dans son rapport, le ministre Henry envisage une éventuelle solution. Il suggère que le puits de Neuville, un captage situé dans la cour du monastère, fasse « l’objet d’un complément d’étude.» Son eau présente les qualités nécessaires à la fabrication de la Trappiste mais il faut être certain qu'il n'existe pas de lien entre la source Tridaine et ce puits.A l'heure actuelle, les différentes parties attendent la décision du Conseil d'Etat qui doit statuer sur le dernier recours, déposé par Lhoist. Elle ne devrait pas être prise avant plusieurs mois. Le conflit continuera donc à faire couler beaucoup d’encre… et, quelle qu’en soit l’issue, de l'eau et de la bière.

(Source de l'article: Marie-Laure Mathot (Monde Académie))

Présentation des faits sur la "Télé Belge"




 



Pétition : Sauvez la source de Tridaine et la Trappiste de Rochefort !

Sauvez la source de Tridaine et la Trappiste de Rochefort !

Sauvez la Tridaine


dimanche 20 avril 2014

OTB et Purge d'une tige de selle RockShox Reverb

Lors de ma dernière sortie, je me suis fait une belle frayeur. J'emprunte pour la première fois de la saison un parcours vraiment plaisant et décrit sur ce blog : la "Cuvat spéciale". Au début de cette descente il y a passage un peu scabreux : La traversée d'un petit bout de ruisseau précédé par une courte descente bien raide, quelques pierres à éviter puis une remontée raide. Une fois que l'on a bien repéré ou il faut mettre les roues, ca passe. Sauf que cette fois si, le cours du ruisseau s'est un peu creusé pendant l'hiver et la trajectoire n'est plus la même. La partie en descente s'est fortement ravinée. Bref emporté par mon élan, j'arrive un peu vite et je n'arrive pas à descendre suffisamment rapidement la tige de selle, le temps d'appuyer sur le bouton, je me rends compte que ça pas pas le faire et je me prends un bel OTB, la roue avant s'étant sournoisement bloquée sur une vilaine pierre ayant bougée pendant l'hiver.... Plus de peur que de mal, je me retrouve le cul dans le torrent, le souffle coupé, mais en fait rien de grave, rien qu'une belle frayeur.....





En rentrant à la maison, je me décide pour faire une purge de la tige de selle, car cela fait plusieurs fois que j'ai du mal à faire rentrer le tube....

Il y des vidéos décrivant comment s'y prendre sur le net sur le site de SRAM, mais c'est tout en british et j'y comprends pas tout bien. J'ai retranscrit les instructions ici, pour me mettre les idées au clair car je ne suis pas un super bricolo....





(1)
Sortir le tube de selle à la limite maximum pour pouvoir prendre le tube correctement dans la mâchoire du pied.
MisterZou > Avant cela, ne pas oublier de mesurer la longueur de sortie du tube de selle (il faudra "restaurer" le réglage à la fin de la purge)
(2)
Appuyer sur la commande pour remonter la selle au maximum
(3)
Tourner la molette de réglage de la vitesse de remontée au minimum (sens inverse des aiguilles d'une montre)
MisterZou > ne pas oublier de "Sauvegarder" le réglage de la molette de la vitesse de remontée (il faudra le restaurer à la fin de la purge)
(4)
Orienter le vélo sur le porte vélo : la commande de selle doit être au dessus de la selle
Accrocher le vélo sur le porte vélo...
MisterZou > Sur mon porte vélo Décathlon qui ne tient pas le vélo correctement dans cette position, j'ai sur-élevé et calé la roue avant du vélo avec des pneus de voiture
(5)
Dévisser le collier de serrage de la commande pour que celle si soit à l'horizontale puis resserrer le collier
(6)
Remplir une des deux seringues (3 quarters ?)
Supprimer les bulles d'air de la seringue en poussant doucement le piston dans un chiffon
MisterZou > En fait il faut remplir la seringue au 3/4
(7)
Dévisser la vis fermant le circuit sur la partie supérieure de la commande
MisterZou > Attention cette vis est toute petite, ne pas la perdre....
(8)
Visser la seringue que l'on vient de remplir à la place de la vis que l'on vient de retirer de la commande
MisterZou > Enrouler dans un chiffon, ça évite les projections quand on dévisse la seringue à la fin
(9)
Dévisser la vis fermant le circuit se trouvant sur la tige de selle
MisterZou > Même remarque que pour la vis de la commande, c'est une petite vis, ne pas la perdre
Pas de risque de confusion, celle de la tige de selle est plus grosse...
(10)
Appuyer sur le piston de la 2eme seringue pour chasser tout l'air. Visser la 2eme seringue dans le tube de selle
(11)
De la main droite on pousse sur le piston de la seringue vissée à la commande et on aspire de la main gauche dans la seringue vissée au tube de selle
si c'est trop dur à pomper on peut dévisser la seringue du tube de selle et chasser les bulles d'air en poussant le piston.
MisterZou > Effectivement c'est à faire pour se débarrasser des bulles d'air dans la seringue du côté de la tige de la selle
(12)
Une fois que la seringue vissée dans la commande est vidée, il faut faire la manœuvre en sens inverse : pousser le piston de la seringue du tube de selle et aspirer avec le piston de la seringue vissée dans la commande, vérifier qu'il n'y a plus de bulle d'air dans les seringues
MisterZou > C'est là qu'il faut faire attention et bien recommencer cette manipulation plusieurs fois dans un sens puis dans l'autre, jusqu'à ce que l'on ne voit plus de bulles d'air dans les 2 seringues
(13)
A la fin la seringue vissée sur le tube de selle est vide alors que la seringue de la commande est remplie
(14)
Dévisser la seringue du tube de selle. Attention ça risque de couler. Remettre la vis. Bien essuyer et resserrer.
(15)
Ensuite il faut bien vider les bulles d'air de la seringue vissée dans la commande en pompant "huit fois" avec la commande : Pousser la commande et aspirer avec la seringue.
revisser la molette de réglage (sens des aiguilles d'une montre) puis refaire la même manipulation avec la commande et la seringue 4 fois.
(16)
Terminer la purge en poussant une dernière fois sur le piston de la seringue pour repousser la commande..
MisterZou > Ne pas hésiter à pousser fort pour bien remplir la commande de produit
(17)
Dévisser la seringue
MisterZou > Attention aux projections... enrouler la commande dans un chiffon avant de dévisser la seringue
(18)
Remettre la vis et serrer
(19)
Remettre la commande dans la position initiale
(20)
Essuyer l'huile sur le guidon et sur le tige de selle
(21)
Remettre la molette de réglage sur sa position initiale
(22)
Décrocher le vélo, vérifier le bon fonctionnement, mettre son short et aller faire un petit tour....


En fait, tout cela n'est pas fort compliqué. Même moi qui suis un piètre bricoleur, j'y suis arrivé... en m'y reprenant à deux fois.
La première, une fois tout remonté, la commande était toute molle... Il restait des bulles d'air dans le circuit. Il faut vraiment faire passer le produit d'une seringue à l'autre jusqu'a ce qu'il n'y ai plus aucune bulle d'air visible dans les seringues.
Finir en poussant sur la seringue de la commande pour bien remplir.
Et bien faire attention aux projections en démontant la seringue de la commande (L'enrouler dans un chiffon).... C'est du vécu, j'y ai laissé un tee-shirt.... :o(



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